Le trash cooking zéro déchet

Les flans sont déjà prêts, le bœuf mijote avec les carottes, le clafoutis dore au four… et la poubelle déborde ? Vive le trash cooking ! La dernière tendance antigaspi recycle restes, déchets et rebuts pour une cuisine écologique, économique et gourmande. Et si on arrêtait de jeter ?

 

Le trash cooking, ou comment cuisiner malin

 

Né à Copenhague, le trash cooking signifie littéralement « cuisine poubelle ». Et si le terme n’est pas vendeur, il est pourtant malin : cuisiner les déchets et les rejetés invendus des étals de marché pour jeter moins, dépenser moins, produire plus et manger mieux.

 

1/ Oubliez les normes

Ne vous fiez pas aux dogmes, zappez les habitudes. Le trash cooking ne vous empêche en rien de cuisiner vos recettes favorites, mais il change radicalement le rapport aux restes qui en résultent : une fois le poulet terminé, on utilise la carcasse au lieu de la jeter.

 

2/ Faites l’inventaire

Pas question d’aller faire le marché pour cuisiner. En version trash cooking, vous cuisinez en fonction de ce que vous avez plutôt que de faire les courses avant que le frigo soit vide !

 

3/ Changez les basiques

Le trash cooking est une cuisine égalitaire qui met dans le même panier les fruits et légumes moches, trop mûrs ou abîmés. Sous réserve de précautions sanitaires (la viande avariée, c’est non), presque tout est transformable, des peaux de poissons aux carcasses de poulet.

 

Les bons mots du trash cooking

Un produit est un tout, considérez chaque partie. Non, une carotte n’est pas que sa « chair » : elle compte aussi de la peau et des fanes (les feuilles), et chacune se cuisine ou s’utilise. Fanes, côtes, épluchures, noyaux, pépins, trognons, carcasses, os… Changez de vocabulaire, et partez à l’aventure !

Place à la pratique en cuisine…

 

Vous avez du mal à visualiser les résultats du trash cooking ? On vous comprend : la preuve en idées.

 

– Le pain dur et rassis ? Parfait en pain perdu ou en pudding, en chapelure ou en croûtons. Et pourquoi pas sur un crumble joliment doré au four

 

– La carcasse du poulet, les os de la viande ou les arêtes de poisson ? Une marmite, de l’eau, quelques pelures de légumes, et à vous le bouillon maison.

 

– Les épluchures de légumes ? Huilées, assaisonnées et passées à la friteuse, elles se croquent en chips à l’apéro, ou transforment une salade en version tempura… quand elles ne finissent pas dans le bouillon.

 

– Les vieux légumes ? Cuits et passés au mixeur, ils sont divins en soupe avec des croûtons, ou en purée avec des épluchures croustillantes !

 

– Des fanes prêtes à jeter ? Radis, carottes ou même restes de poireaux se mixent en pesto, velouté ou gaspacho.

 

– Des fruits franchement gâtés ? Un régal en compote, en smoothie au blender, ou même en jus avec un bon extracteur !

… Mais pas que!

 

Le trash cooking est une philosophie qui se mange… et se vit ! À défaut de cuisine, d’autres solutions antigaspi existent.

 

 

Compostez

Rien de plus simple qu’un compost maison, avec ou sans jardin, en maison comme en appartement, pour recycler épluchures ou arêtes. Vous obtiendrez un engrais de rêve pour vos plantes d’intérieur, plates-bandes et jardinières.

 

Replantez

Et si vous offriez une seconde vie à des graines esseulées ? Faites sécher pépins et graines de fruits ou de légumes : vous pourrez les replanter et repeupler le potager. Avec un minimum de patience.

 

Le truc en plus

Les noyaux de cerises garnissent des coussins, ou remplacent les billes d’argile ; les graines séchées nourrissent aussi les oiseaux ; les écorces d’orange parfument un pot-pourri, ou servent d’allume-feu… Quel que soit le déchet alimentaire, cherchez : sur Internet, vous trouverez une idée pour éviter de gâcher !

Pour toutes vos préparations :

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11 commentaires sur “Le trash cooking zéro déchet

  1. Merci pour ces informations qui nous font du bien et nous permettent de ne rien jeter.
    Encore plus de recettes de cuisine malin
    Bonne soirée
    Solange PAOLI

  2. Ét le deshydrateur est un inconditionnel pour les poudres de Legumes , les radicelles séchée..qui permet de manger les carottes et poireaux des d’ânes aux racines!!! Mêmes pelures d ail et oignons font de super aromates!!!!

  3. Bonjour. Je vous félicite pour vos idées culinaires et le zéro gâchis ; c’est bon pour la planète et le portefeuille. Bravo.

  4. je suis d’accord sur beaucoup de points hormis quelques exceptions ,s’il s’agissaient de fruiits légumes BIO, celà poserait pas de problèmes,peut-on être surs.

  5. Bonjour moi je fais du recyclage cuisine pour mes poules et lapins. Les restes de viandes, excellents en galettes. Je n’ai pratiquement pas de déchets ormis le plastique. Et encore… Je fais des pots de fleurs ou semis avec

  6. C’est vrai que ça donne envie de consommer mieux, d’être plus responsable en cuisine. Merci pour tous ces conseils et astuces !
    Je vais essayer de m’améliorer au quotidien !

  7. Je suis ok pour tout ça et pratique en grande partie depuis que je suis à la retraite mais vraiment imaginez une maman qui a 1 heure et plus de transport, s’occupe en rentrant, du bain des enfants, des devoirs, mettre une lessive en route et doit préparer le repas …croyez-vous qu’elle a le temps de faire des fritures et un pesto en prévision de l’apéro du papa qui rentre plutard ?

  8. « Né à Copenhague »… vous oubliez qu’avant la société de consommation nos ancêtres le faisaient tout naturellement.
    On ne jetait rien autrefois.
    On semble découvrir le simple bon sens terrien.

    Encore du beau marketing pour nous vendre des choses inutiles.

  9. Et bien, le papa met la main à la pâte en faisant par exemple le bain des enfants et aussi la cuisine ! Pourquoi les hommes ne feraient rien et attendraient les pieds sous la table que bobonne leur fasse un apéro !

  10. Rappelez vous votre mère ou vos grands mère, qui travaillaient plus de 40 h par semaine, n’avaient pas de machine à laver ni de frigo. Elles y arrivaient, alors disons je vais le faire, et la planète ira mieux.

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