Sophie
Professeur d'EPS de 24 ans et athléte, le flexitarisme lui permet d'être respectueuse de l'environnement.
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Le flexitarisme est la réunion de 2 mots « flexible » et « végétarien ». Autrement dit, c’est le nom donné au régime alimentaire visant à réduire sa consommation de viande et de poisson sans pour autant tirer définitivement un trait dessus. L’objectif est de consommer les protéines animales de manière plus raisonnée. C’est meilleur pour la santé et plus écologique !
Plus qu’un régime alimentaire, le flexitarisme est surtout un mode de vie. Se faire plaisir avec un burger maison oui, mais à condition que la viande soit de qualité. De manière générale, être flexitarien c’est prendre conscience que ce que l’on mange a évidemment un impact sur notre santé, mais aussi sur l’environnement. Donc on fonce sur les produits locaux, de saison et bio !
Sophie 24 ans, professeur d’éducation sportive, nous parle de son quotidien de flexitarienne.
Comment vis-tu le flexitarisme au quotidien ?
Alors je vis le flexitarisme au quotidien très facilement à vrai dire, ce n’est pas une alimentation restrictive à 100%. De base, je ne suis pas une accro à la viande… avant je pense que je mangeais de la viande rouge 2 ou 3 fois par semaine et le reste c’était viande blanche ou poisson, mais il était très rare pour moi de faire un repas sans viande ou poisson. Maintenant j’ai quasiment arrêté la viande rouge et j’ai également réduit la viande blanche et le poisson. Et cela ne me manque pas forcément.
Mais il n’y a pas de « frustration » ou d’interdiction, si j’ai envie de manger un steak, je me le permets. En revanche, quand je mange de la viande ou du poisson je fais bien plus attention à sa qualité qu’avant. Ce changement s’est fait plus ou moins naturellement. Quand on commence à varier son assiette, il y a plein de recettes qui s’offrent à nous et la viande n’apparaît plus comme seule source de protéine ou comme obligatoire pour avoir le ventre bien rempli en fin de repas.
Quels sont les aspects de l’alimentation qui t’ont décidée à sauter le pas ?
Ce qui m’a fait changer, c’est déjà une envie de faire attention à ce que je mange et donc de réduire ma consommation de viande qui en trop grande quantité n’est pas forcément très bonne pour la santé.
Deuxièmement, étant sensible au sujet de l’environnement, réduire ma consommation de viande et de poisson c’est un petit geste de ma part parmi d’autres ;-). Manger local et de saison permet aussi de faire un petit geste pour notre belle planète. L’argent n’est pas vraiment une des raisons, mais il est vrai que c’est aussi plus économique.
En effet, ça n’a pas l’air comme ça, mais la viande et le poisson ont un coût même si les promotions et les produits industriels nous les rendent plus accessibles. Une autre raison qui m’a poussée à réduire ma consommation de viande c’est l’agriculture intensive et son impact sur la santé. Pour produire plus, la nourriture donnée aux bétails contient des pesticides qui se retrouvent au final dans notre assiette.
Quels sont tes conseils pour réussir cette transition ?
Pour réussir une transition ? Je dirai qu’il faut réduire petit à petit et vraiment se faire plaisir quand on s’accorde un repas avec de la viande. C’est-à-dire manger de la qualité et préparer son plat soi-même ! Il faut aussi aller à la découverte de plein de manières de manger des légumes et céréales en variant ses recettes et en se faisant plaisir.
J’achète les légumes soit directement à la ferme, au marché ou au marchand de légumes. Je n’achète quasiment plus ce genre de produits en supermarché… Pour la viande c’est soit cher le boucher, soit le rayon bio au supermarché. Pour le poisson c’est pareil, je fais attention à respecter la saisonnalité, mais aussi leur provenance.
On peut aussi se faire un petit tableau avec les légumes et fruits de saison afin de s’y retrouver et de pouvoir varier les repas avec des légumes oubliés parfois de la grande distribution.
Et vous ? Êtes-vous prêt à tester le régime flexitarien ?
Réfrigérateur combiné Samsung RB33N300NWW
Machine sous vide ESSENTIELB EASV1 KitchenVita
Il n’y a pas besoin de flexitarisme pour varier sa nourriture … Toutes ces recommandations ne sont que littérature pour obéir aux manipulateurs en tout genre qui veulent nous entraîner sur le terrain du soi disant bio source considérable de profit S financiers pour les rapaces qui mènent l’économie mondiale . Consommons locale et de saison et tout ira bien….
Bonjour,
Merci pour votre commentaire. Pour varier sa consommation, le flexitarisme n’est pas l’unique solution ;). N’hésitez pas à nous partager vos astuces pour mieux consommer.
Bonne journée,
L’équipe Boulanger.
Une chose qui est sûre c’est que je vais continuer à acheter local je le faisais déjà avant.
Les produits hors France certains je vais les boycotter.
Je suis un peu surpris de cette présentation sur le flexitarisme, à lire cet article, je m’aperçois que je suis flexitarien depuis très longtemps,
J’habite la banlieue lilloise, et sans réfléchir, je mange toujours en circuit court, avec un peu de viande rouge, un peu de viande blanche, et un peu de poisson, mais beaucoup de légumes et de fruits, cela me semble tellement NORMAL !!
Vous avez raison Marcel, vous étiez donc flexitarien sans le savoir 😉
Belle journée,
L’équipe Boulanger